Moi non plus je comprends pas tout, même quand je lis le bonhomme en français d'ailleurs. Mais réunir le corps et l'esprit, c'est ce qui nous manque aujourd'hui. L'Occident est resté majoritairement cartésien. Zut, soyons spinozistes !
"Appropriation culturelle : l'exemple de la batucada", revue Culture et Démocratie, Pratiques musicales collectives : quel pouvoir d'agir ?, Hors-Collection, 2024
"La batucada des gringos. Émergence des débats sur l’appropriation culturelle sur le terrain des musiques de rue brésiliennes dans les années 2000", revue Appartenances et Altérités (Cahiers de l'URMIS), numéro Autour de l'appropriation culturelle : posséder ou partager des cultures ?, 2023
"C’est quoi « faire carnaval » aujourd’hui ?", Université Buissonnière de la Fédération des Arts de la Rue, "La rue à sens public", 14 novembre 2023, Montpellier
« De l'oralité à la parole. Retours sur la réalisation de l'Autre Tradition », colloque Matrimoine oral : mettre en lumière les femmes invisibilisées, de l'APACC, Médiathèque Françoise Sagan, jeudi 19 octobre 2023, Paris.
« La moralisation de carnaval » (vidéo), Rencontres Festimonia Carnaval : professionnalisation, patrimoine et société, FCF France, OPCI-Ethnodoc, samedi 23 septembre 2023, Nantes.
"Le retour des refoulés : les carnavals sauvages comme folklore de première nécessité", communication au colloque pour les 150 ans du Carnaval de Nice 2023.
« Carnaval sauvage et langage », webinaire Le carnaval et ses langages : du charivari au message, samedi 5 novembre, Compagnie Dife Kako, Paris (2022)
« La fête du pois-chiche de Montaren » in Laurent-Sebastien Fournier (dir.), Écologie festive. Fêtes, fruits et légumes, PUAM (2022)
« Course libre » avec Pierre Pilatte et Sophie Borthwick, Ethnographiques.org n°42, Rencontres ethno-artistiques, Décembre 2021, consultable : https://www.ethnographiques.org/2021/Vaillant_Compagnie-1-Watt (2022)
« Le pois chiche de Montaren : un aliment totémique d'invention festive et subversive », rencontres ethnologiques du Musée de Salagon, Fêtes et végétaux : symbiose ou construction sociale ?, 5 novembre 2021.
Intervention en anthropologie aux Rencontres Professionnelles du Festival ARTO de Ramonville « Fêtes sauvages dans l'espace public : l'exemple des carnavals », le 10 septembre 2021
« Ouverture en d'ici dense », Journées de la Maison du Patrimoine oral de Bourgogne, La fabrique sociale orale. Pour une politique de l'oralité – Inauguration de l'Ethnopôle, 4-5 octobre 2019, Anost.
« Sciences sociales associatives et alternatives : l'exemple du TàD », colloque AFA/ARCE, S'associer, 14 et 15 juin 2019, Montpellier.
BIOGRAPHIE
Anaïs Vaillant est née en 1981 dans le pays niçois, entre mer et montagne, a grandi près de mouvements occitanistes, baigné dans la trad'innovation musicale locale, la fanfare Prova d'Orchestra et les carnavals indépendants de quartiers. Elle s'est aussi ancrée dans une culture mainstream du hip hop, de la pop, du rock alternatif et des musiques du monde. Après un baccalauréat technologique de « secrétaire », et un avenir tout tracé de soumission salariale, elle a finalement la chance d'être recueillie et élevée par le Collectif alternatif des Diables Bleus, mythique friche culturelle niçoise. Elle s'y initie à l'autogestion, à la batucada, aux premières amap, et à l'ethnographie. Grâce à l'absence de Parcours Sup, qui l'aurait probablement empêchée d'accéder à l'université publique au vu de son diplôme dévalué, elle tente l'aventure des études longues et inutiles sur le marché du travail : la faculté de sociologie et d'ethnologie. Elle y rencontre Pierre Bourdieu et Pierre Clastres, par les livres, puis Claude Gaignebet et Claude Alranq, en chair et en os. Après des années d'étude à Nice, Aix-en-Provence et Marseille, elle s'installe dans la garrigue languedocienne pour continuer ses pérégrinations intellectuelles et artistiques et rejoindre ses camarades des Gros Moyens, activistes en percussions de rue et carnavals autonomes. Après la création de Grail'Oli, sept ans de tournée comme musicienne et un album, puis quelques séjours au Brésil et en Finlande pour son doctorat (avec le laboratoire de l'Idemec à Aix-en-Provence, le Refeb de l'ambassade de France au Brésil, le Mucem...), elle soutient sa thèse "La batucada des gringos" : Appropriations européennes de pratiques musicales brésiliennes » (2013), sous la direction de Jean-Luc Bonniol. Après cette aventure de la musique de rue dans un groupe d'hommes, elle choisit de développer les arts de la scène - mais aussi sa sororité - dans le duo Au Poil, pour y composer et interpréter des chansons d'amour et de pets et dans le quintet féminin de coco nordestino Poplitê. Elle se produit régulièrement avec sa conférence gesticulée “Culture à toutes les sauces” depuis 2014 (réalisée avec la SCOP le Pavé et Franck Lepage) et anime un atelier d'éducation populaire intitulé « Invente ta fête traditionnelle ». Pendant ce temps, elle continue son travail de création et de recherche sur les notions de tradition et d’exotisme et développe son intérêt pour les fêtes, les carnavals, les danses et musiques traditionnelles. Elle gagne sa vie comme chercheuse contractuelle en Camargue, Cévennes et Languedoc pour diverses institutions (Museon Arlaten, Parc National des Cévennes, association Clair de Terre, fédération Totemic...). Bénévolement, elle s'attache à travailler la restitution alternative des données ethnographiques (fanzines, animations, cabinets de curiosités, anthropologie sonore et visuelle…) au sein du TàD (association Terrain à Déminer dont elle est fondatrice) depuis 2002 et du TàD-iD depuis 2016.
Elle devient « entre-autropologue » : artiste et intermittente du spectacle au grand dam du Pôle Emploi, en créant à partir de ses recherches, tout en continuant ses missions de chargée de cours à l'université, conférencière, formatrice, intervenante (pour le Théâtre des Origines, le Cabinet des Mythographes...), mais aussi de musicienne pour le théâtre (//Interstices pour la pièce de B. Brecht Sainte Jeanne des abattoirs). Elle co-présente la Radio du Festival Zinzan avec Samuel Grolleau entre 2012 et 2017 et Radio Garriga 3000 (Collectif des Garrigues) avec Gérald Rigaud entre 2017 et 2019. En 2018, elle répond à l'appel du Citron Jaune et participe à la création d'un "duologos" avec la Cie 1Watt à partir de ses recherches sur la tauromachie. En 2019, elle crée et anime la radio éphémère Radio Skyvall dans la vallée du Louron en réaction à l'installation d'un téléphérique non désiré par une partie de la population. En 2020, elle crée une nouvelle émission de radio sur l'ethnologie, Ethno-Vibro, entourée de ses camarades issues du TàD, et diffusée sur Radio Escapades (accessible en audioblog chez Arte radio). Elle continue ses recherches sur les carnavals sauvages, à partir du laboratoire expérimental du CACA (collectif anonyme du carnaval ambulant) et sur les traditions calendaires inventées (Santa Capelina à Nice, Sant Preker en Bretagne...). Elle réalise le podcast L'Autre Tradition, ce que les musiques traditionnelles doivent aux femmes pour la FAMDT et participe parallèlement à la création de 1Watt "Nous impliquer dans ce qui vient".
« Rencontrer l'anthropologie : récit d'une émancipation difficile », actes des troisièmes rencontres anthro-Pau-logiques des 16-17 mars 2017, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Critique du discours dominant comme projet d’émancipation individuelle et collective (2021)
« De la spécificité temporelle des terrains carnavalesques », Actes du colloque en carnavalogie de Vitré (2021), en cours du publication.
"Expérimentations, éducation populaire politique et société du spectacle", colloque de l'ISIAT, IUT Bordeaux-Montaigne, janvier 2019 (20mn)
Cours de méthodologie ethnologique (Licence 2, 24h), Université de Nice Sophia Antipolis, 2018-2019
Cours d'anthropologie (Master Danse 1 et 2) : "Circulations des savoirs du corps dansés", "Créations et migrations" (24h), Université de Nice Sophia Antipolis, 2018-2019 et 2020-2021
"Et si Carnaval était une ZAD ?", journée d'étude Carnaval et subversion, LIRCES, Université de Nice Sophia Antipolis, février 2018.
"Autolégitimation ! Sciences sociales et éducation populaire", séminaire doctoral du LAMES Écrire les sciences sociales autrement, 13 octobre 2017, MMSH, Aix-en Provence
Cours d'ethnologie (Licence 1) : "Initiation à l'ethnologie : problématiques contemporaines" (21h), "Projet Professionnel Personnalisé : vive la légitimité !" (6h), Université Paul Valéry, Montpellier, 2017
"Je t'ai reconnu-e !" Masqués et démasqués dans les carnavals urbains du XXIe siècle, Colloque international Bals masqués de Guyane et d'ailleurs, Cayenne, janvier 2017 (20mn)
"Petit traité de carnavals urbains autogérés", atelier carnaval du COCU, Toulouse, 19 novembre 2015 (1h30)
"Mèfi li bioùs !" Traditions taurines et protection animale en Provence et sur les réseaux sociaux", Eurethno, Cluj-Napoca (Roumanie), 12 septembre 2015 (20 mn).
"Rétrospective d'un mouvement culturel "pantai" à Nice", Université d'été occitane, 14 juillet 2015, Laguépie (1h).
"Les ethnologues et les musiciens traditionnels face au Patrimoine Culturel Immatériel", Colloque national de l'AMTA, Musiques traditionnels et cultures de l'oralité. Quels enjeux pour demain ?, 20 juin 2015, Clermont-Ferrand (15mn)
Cours d'ethnologie (Master 1) : "Tradition et Histoire" (18h), "Approches comparées de la notion de culture" (18h), Université de Nice Sophia Antipolis, 2014-2015.
« Anaïs VAILLANT : La batucada des gringos : appropriations européennes de pratiques musicales brésiliennes », Cahiers d’ethnomusicologie, 27 | 2014, 345.
"La batucada des gringos. Appropriations européennes de pratiques musicales brésiliennes", Thèse de doctorat en Anthropologie, 2013, 444 p.
"" Pantai, alegria e companhia : viva la Santa Capelina ! ". Invention d'une tradition et production d'une légitimité à faire la fête à Nice (France)", Colloque Les traditions en Europe : modification, invention et instrumentalisation des traditions, Eurethno, Sirogojno (Serbie), 2013 (20 mn).
" Les enjeux de légitimité entre traditions et patrimoine", Rencontres du collectif Patrimoines et Création, Pézenas, 2013 (30 mn).
"" Pantai, alegria e companhia : viva la Santa Capelina ! ". Invention d'une tradition et production d'une légitimité à faire la fête à Nice (France)", Colloque Les traditions en Europe : modification, invention et instrumentalisation des traditions, Eurethno, Sirogojno (Serbie), 2013 (20 mn).
"Quand le musée fait la tradition, s'en défait et cherche à la repenser. Parcours d'un musée des arts et traditions populaires en Provence au cours du XXème siècle", Colloque À qui appartient la tradition ?, Eurethno, Cluj-Napoca (Roumanie), 2012 (20 mn).
« Pour une approche complémentariste du patrimoine musical : la batucada entre le Brésil et la France", Colloque international Patrimoines musicaux : circulations et contacts, Montréal, octobre 2009.
"Les territoires de la batucada : circulations et appropriations d’une pratique musicale brésilienne", MSHA, Pessac, 2009, pp.179-196
"Batucadas et samba dans les carnavals urbains. Un Brésil au patrimoine culturel européen ?", Séminaire Idemec/Mucem, Patrimonialiser la culture immatérielle. Les sonorités urbaines, Marseille, 2009 (45 mn)
"De la circulation des musiques brésiliennes : un dialogue franco-brésilien entre exotisme et essentialisme", co-écrit avec Magali Nayrac, Marseille, 2008 (23 p)
"Suomen Papagaio : a samba school in Helsinki", Workshop Globalisation as diffusion ?, Ljubljana, 2008 (25 mn)
"Ethnographie d'une pratique musicale en mouvement. L'exemple d'une batucada à Nice", Marseille, 2005 (143 p)
"Le collectif des Diables Bleus à Nice. Alternatives et Résistances", Nice, 2003 (119 p)
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Moi non plus je comprends pas tout, même quand je lis le bonhomme en français d'ailleurs. Mais réunir le corps et l'esprit, c'est ce qui nous manque aujourd'hui. L'Occident est resté majoritairement cartésien. Zut, soyons spinozistes !
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